Il s'agit de la première Conférence des Nations Unies sur l'environnement et qui place ce sujet comme préoccupation majeure dans l'agenda des pays.
Le sommet de la Terre de Rio (1992) identifie ensuite trois piliers – social, économique et environnemental – sur lesquels doit reposer ce développement durable.
Le Protocole de Kyoto est un accord international visant la réduction des émissions de gaz à effet qui vient apporter aux pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques des objectifs de réduction des émissions chiffrés pour les pays développés dits de l'annexe I. Par exemple, la Chine et l'Inde des pays gros émetteurs étaient exclus de cette liste.
Le Maroc a adopté dans sa stratégie de développement le concept de développement durable qui favorise l’équilibre entre les dimensions environnementales, économiques et sociales, avec pour objectifs l’amélioration du cadre de vie des citoyens, le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et la promotion des activités économiques respectueuses de l’environnement.
Basée sur les quatre piliers fondamentaux du développement durable, la SNDD vise à accélérer la transition vers une économie verte et inclusive d’ici 2030.
Cette feuille de route permettra à l’UE d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Concrètement, cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre de l’UE doivent être suffisamment faibles pour être absorbées par les puits de carbone naturels (tels que les océans et les forêts..) et les puits carbones technologiques qui permettent de les capturer artificiellement. La mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’UE est l’un des gros chantiers de ce Pacte vert. Le Pacte Vert vise à décarboner l’économie pour lutter contre le changement climatique et opter pour une transformation profonde en faveur d’une économie circulaire, durable, avec un impact limité sur la biodiversité.
Dans cette stratégie, différentes voies visant un écosystème industriel national durable, compétitif à l'échelle locale et internationale et porteur d’innovations sont explorées afin d’améliorer la compétitivité de l’économie tout en assurant sa décarbonation et son positionnement proactif à l’export en prenant en compte le contexte du « Green Deal » européen.
Le Maroc a augmenté son objectif de réduction des émissions à 45,5% d'ici 2030 et l'objectif inconditionnel est passé à 18,3%.
Ce programme s’inscrit dans le cadre du déploiement du Plan de Relance Industrielle 2021-2023 qui compte parmi ses axes stratégiques le positionnement du Royaume comme base industrielle décarbonée et circulaire. Déployé à travers Maroc PME et l’AMEE, ce programme vise à accompagner les TPME industrielles dans leurs démarches de développement de process et produits décarbonés et à appuyer l’émergence de nouvelles filières industrielles vertes compétitives et la réduction de la pollution industrielle.
Le partenariat vise à faire progresser la dimension externe du Green Deal Européen dans les domaines de la lutte contre le changement climatique, de transition énergétique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte et bleue.
Cet outil, initialement développé par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement a été mis à jour pour prendre en compte les facteurs d'émission nationaux et le Mécanisme d'Ajustement Carbone aux Frontières de l'UE qui s'imposera aux entreprises à partir d’Octobre 2023. Le Bilan Carbone Maroc sert de base à la mesure des émissions et permet de mettre en œuvre les modalités techniques de l'article 6 de l'Accord de Paris, qui soutient le Maroc dans ses engagements volontaires de réduction des émissions de GES.
